11 juillet 2011 1 11 /07 /juillet /2011 00:06

village bureQuel point commun existe-t-il entre Bure, ce petit village de la Meuse, et la centrale de Fukushima Daiichi ? Il est très simple : la folie des hommes d’aujourd’hui qui méprisent les générations futures pour des milliers d’années.

 

 

 

 

 

A Fukushima Daiichi, le feu nucléaire continu et incontrôlable pollue et va polluer irrémédiablement le sol japonais de toutes sortes de radionucléides très toxiques tels que le césium ou le plutonium, mais aussi le strontium-90, émetteur béta pur très "mordant" et non décorporable (2.9% des produits de fission), le technétium-99 pour ses particules très fines et sa demi-vie de 211.000 ans (3%), le zirconium-93 pour sa durée de demi-vie "record" de 1.530.000 ans (3.2%), le zirconium-96 qui bat encore le précédent à plate couture 3.8*10^17 années (3.2%) (1).

 

A Bure, on s’apprête à enfouir les déchets hautement radioactifs de toutes les centrales nucléaires de France, sans possibilité de réversibilité, condamnant cette région à la contamination des sols et des nappes phréatique pour des milliers d’années.

Labo-aerien.jpg "Laboratoire" de Bure

 

Il faut vraiment se mobiliser contre ce projet délirant, c’est pourquoi je vous convie à faire passer l’appel des militants de la maison de la résistance à la poubelle nucléaire de Bure.

 

bure1

 

 

MAISON DE RÉSISTANCE À LA POUBELLE NUCLÉAIRE DE BURE

 

COLLECTIF BURE ZONE LIBRE

 

APPEL À BÉNÉVOLES – ÉTÉ 2011

 

 

En Meuse, aux tréfonds du « Far East », l'industrie criminelle de l'atome veut camoufler sous terre les pires matières qu'elle ait créé : ses déchets hautement radioactifs, toxiques pour des centaines de milliers d'années !

 

bure2.jpgHeureusement, depuis plus de dix ans, la résistance à ce projet morbide s'organise. Les opposants à la décharge nucléaire de Bure ont notamment réussi à investir et rénover un ancien corps de ferme, symbole de l'implantation de cette lutte dans le temps : c'est la maison de résistance à la poubelle nucléaire de Bure, gérée par le collectif BureZoneLibre.

 

Cette maison a plusieurs facettes : lieu d'accueil et de rencontres des militants, activistes et sympathisants de la lutte antinucléaire, centre de diffusion d'une information libre et indépendante, espace de propositions et d'alternatives énergétiques et organisationnelles.

 

Pour contrer la propagande des nucléocrates la construction d'une salle d'accueil du public attenante à la Maison a été décidée. Elle accueillera des expos sur le nucléaire et ses déchets, des conférences, projections, concerts de soutien, etc. Mais il y a encore beaucoup de travail avant que cette salle puisse ouvrir ses portes au public !

 

Le programme de l'été 2011 est déjà bien chargé : maçonnerie, menuiserie, préparation du festival antinucléaire de Bure, etc. Et aussi toutes les activités quotidiennes d'une grande maison collective : cuisine, jardinage, apéro... bref, il y en aura pour tous les goûts ! Plusieurs stages sont aussi en préparation : moteur à huile, sérigraphie, etc. Rejoignez-nous pour aider à l'organisation ou participer ! Il est également possible de venir avec son projet s'il est autogéré.

 

Passer un moment à la Maison de résistance, au cœur du village de Bure, est une forme de vigie et un acte militant en soi : avec 7 habitants au km², le coin n'a pas été choisi par hasard !

Venez construire avec nous un monde sans nucléaire !

 

 

Plus de détails sur les chantiers prévus cet été sur

 

http://burezoneblog.over-blog.com/

 

 

BURE ZONE LIBRE  

2 rue de l'église 55290 BURE  

03 29 45 41 77  

leherissonvengeur@gmail.com

 

Merci de prévenir de votre arrivée par mail ou par téléphone !

 

 

(1) Merci à Trifouillax pour ces précisions !

source : http://www.forum-rpcirkus.com/t1653p1035-les-informations

 

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9 juillet 2011 6 09 /07 /juillet /2011 22:11

Cessac_Isnard_140-322e4.jpgOlivier Isnard et Bruno Cessac, de l’IRSN, ont donné une conférence intitulée « Accident de Fukushima : état des lieux et conséquences de l’accident sur l’environnement et les populations » à l’ambassade de France à Tokyo.

 

Pour écouter et voir cette conférence d’une demi-heure, utilisez les liens suivants :

1ère partie :

http://www.youtube.com/watch?v=6gZsZZs4MWY&feature=player_embedded

2ème partie :

http://www.youtube.com/watch?v=ocxHlOs30fM

3ème partie :

http://www.youtube.com/watch?annotation_id=annotation_305266&v=xHiLS8pGBS0&feature=iv

 

Pour écouter la séance de questions/réponses qui a suivi la conférence, c’est ici :

1ère partie :

http://www.youtube.com/watch?annotation_id=annotation_957735&feature=iv&v=0m-NN6qatsE

2ème partie :

http://www.youtube.com/watch?feature=iv&v=A08IPfEahEw&annotation_id=annotation_886073

3ème partie :

http://www.youtube.com/watch?v=486jj_KmDdM&annotation_id=annotation_849042&feature=iv

4ème partie (suite de la question sur le thé radioactif arrivé en France) :

http://www.youtube.com/watch?feature=iv&v=A0PLRvbOU-I&annotation_id=annotation_193204

 

Pour télécharger les images infographiques d’Olivier Isnard, c’est ici :

https://www.sfen.fr/content/download/32144/1687589/file/IRSN%20-%20Olivier%20Isnard.pdf

 

 

Relevés de phrases et mes commentaires :

 

Olivier Isnard :

« Trois réacteurs ont fondu. »

Ce ne serait pas plutôt le combustible qui a fondu ?

 

« Les cuves sont non étanches (…). Vraisemblablement le corium (...) s’est retrouvé en partie au fond des réacteurs, on verra en quoi ce n’est pas forcément un problème en termes d’impact environnemental. »

Olivier Isnard, au cours de sa conférence, ne revient pas sur cette étrange phrase. Le corium n’aurait pas d’impact environnemental ??? Ce serait intéressant qu’il s’exprime plus longuement sur ce sujet, car s’il a des informations sur ce corium dont personne ne parle plus, ça serait bien qu’il les communique !

 

« Si l’on parle maintenant des piscines (…) a priori, ce combustible ne serait pas abimé. »

Le « a priori » en dit long. On pourrait le remplacer par « selon Tepco ». Dans l’industrie nucléaire, il est de bon ton de « croire ». Arnie Gundersen, expert nucléaire, croit autre chose pourtant…

 

Décontamination de l’eau : « Pour parler vite, c’est une sorte de circuit fermé, mais qui reste quand même avec des passages un peu ouverts. »

Un circuit fermé un peu ouvert ! Dans l’industrie nucléaire, ce genre de concept, ça fait un peu désordre ! On attend encore, de la part de l’entreprise Tepco et des journalistes scientifiques, un schéma précis de ce circuit fermé-ouvert : où sont les prises d’eau et les injections pour les quatre réacteurs ?

 

« La stabilisation des installations est faite. »

Si quelqu’un peut expliquer cette phrase, je suis preneur. Je rappelle que trois cœurs sont en fusion et que le bâtiment du réacteur 4 est très instable puisqu’il menace de s’effondrer avec sa piscine perchée à 20 mètres au dessus du niveau du sol et contenant 229 tonnes de combustible…

 

« Le traitement de l’eau contaminée, ça, c’est un sujet qui va encore rester d’actualité pendant de nombreuses semaines. »

Euh, moi j’aurais plutôt dit de nombreuses années non ? Pourquoi Olivier Isnard se sent-il obligé de tout minimiser ?

 

« Tache du nord-ouest : rejet qui a eu lieu entre le 15 et 16 mars (…) au moment où le réacteur n°2 a connu une explosion en partie basse. »

« Les autorités japonaises prennent des mesures progressives d’incitation à l’évacuation de la ville d’Itate ou des villages autour. »

Aucune empathie de la part de ce monsieur pour la population japonaise qui réclame à être évacuée. Ne sait-il pas que des mesures d’évacuation impliqueront des indemnités et qu’une évacuation volontaire ne donnera droit à rien ? Qui est prêt à tout quitter - travail, maison, pays - en échange de rien ?

 

Bruno Cessac

« Ce qui va nous intéresser, dans le cas de l’accident de Fukushima, c’est principalement la catégorie des iodes et des césiums. Ce sont les deux principaux radionucléides qui ont eu un impact lors de cet accident. »

Donc on ne dira rien sur le plutonium, qui est pourtant le radionucléide le plus toxique. Au fait, le plutonium est-il recherché, ou bien considère-t-on qu’il n’existe pas ?

 

Questions réponses

Au sujet de l’explosion du réacteur n°3, Olivier Isnard affirme que c’était une explosion d’hydrogène.

Ca c’est encore la version officielle, tout le monde n’est pas d’accord.

 

A propos des piscines, il dit que la perte d’une piscine aurait des conséquences bien plus importantes que les rejets des réacteurs car les hommes ne pourraient plus approcher le site : sur 1 km de distance, il y aurait un débit de dose de plusieurs centaines de Gray/h. Cela nécessiterait une évacuation sur un rayon de 60 km. Mais pas 250 km (allusion à l’évacuation de Tokyo).

Alors pourquoi la France en mars a-t-elle demandé à ses ressortissants de quitter Tokyo ?

http://www.france-info.com/monde-asie-2011-03-17-japon-la-france-conseille-a-ses-ressortissants-de-quitter-la-zone-a-522437-14-17.html

Pourquoi les employés d’Areva ont-ils fui dès les premiers jours de la catastrophe ?

http://downtowntokyo.canalblog.com/archives/2011/03/18/20662358.html

Pourquoi les Etasuniens ont-ils demandé à leurs ressortissants de ne pas approcher la centrale à moins de 80 km ?

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/03/16/97001-20110316FILWWW00638-fukushima-perimetre-us-de-80-km.php

 

D’après Bruno Cessac, aujourd’hui, pour l’eau potable, on est très en dessous des limites des normes et voire la plupart du temps en dessous des limites de détection de la radioactivité.

Pour autant, il y a encore des traces de radioactivité dans l’eau de Tokyo, doit-on considérer ça comme normal ?

http://www.bloomberg.com/news/2011-07-04/radioactive-cesium-is-found-in-tokyo-water.html

 

« Le niveau d’exposition d’une école de Tokyo est moins important que le niveau d’une école du Limousin. », dit Olivier Isnard.

Mais parle-t-on bien de la même chose ? Je crois que M. Isnard parle du gaz radioactif qui se dégage naturellement du sol. Si l’école est bien aérée, cela ne présente pas de problème. En revanche, dans le Limousin, l’industrie nucléaire, par ses carrières d’extraction de l’uranium, produit encore de nombreuses pollutions honteuses. Voir cet article :

http://atomicsarchives.chez.com/limou_radioac.html

Dans une école de Tokyo ou de Fukushima, la radioactivité n’est pas de même provenance. Elle vient des particules qui sont retombées au sol avec la pluie et le vent. Or dans le Limousin, il n’y a pas de radionucléides qui se sont déposés dans la cour de l’école, et les bambins y jouent en toute sécurité. A Tokyo, l’IRSN présente des mesures faite à très grande distance du sol (toit de l’ambassade par exemple). L’enfant, lui, joue par terre.

 

Une question est aussi posée sur le mystère du thé radioactif intercepté à Roissy en juin en provenance de la préfecture de Shizuoka, à 350 km de la centrale accidentée. Une explication est donnée mais peu convaincante. En tout cas pas de démenti, donc le panache radioactif est bien descendu jusqu’au sud de Tokyo, à des centaines de kilomètres de Fukushima, et a effectivement pollué l’environnement.

 

Une autre question d’un auditeur porte sur l’indépendance de l’IRSN. Olivier Isnard répond que l’IRSN travaille en toute indépendance.

Après avoir écouté son discours approximatif, réducteur et minimisant, j’en doute. C’est en fait le même discours que celui de Thierry Charles, son collègue médiatique de l'IRSN, qui, en avril, ignorait le thierry charlescésium et le plutonium, et prétendait que les habitants évacués allaient pouvoir rentrer chez eux dans 3 mois. Eh bien maintenant, nous sommes exactement 3 mois après les propos de M. Charles, je suggère donc au directeur de l’IRSN d’aller lui-même annoncer la bonne nouvelle à tous les évacués nucléaires !

 

 

Autre article traitant du même sujet :

"Fukushima : l'IRSN fait son cinéma à Tokyo"

http://sierraecho79.skyrock.com/3014569861-FUKUSHIMA-L-IRSN-FAIT-SON-CINEMA-A-TOKYO.html

 

 

 

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9 juillet 2011 6 09 /07 /juillet /2011 13:26

« L’industrie électro-nucléaire est condamnée ». C’est ce que je retiens de l’excellent article de François Leclerc intitulé « Des promesses n’engageant que ceux à qui elles sont faites ». Depuis le début de la catastrophe de Fukushima Daiichi, il a tenu à jour quotidiennement une chronique éditée dans le blog de Paul Jorion, décrivant tous les évènements concernant la centrale accidentée. Il fait à ce titre partie des infatigables veilleurs de Fukushima.

 

Dans l'article que je reproduis ici en partie, il nous livre son analyse, sans concession pour ce « système oligarchique mondial », exhibant ses « grandes capacités de nuisance ». Toutefois je regretterai un mot de sa conclusion, « spectateurs ». Oui nous allons être les spectateurs de la fin du règne du nucléaire, mais nous pouvons surtout être des acteurs, afin d’accélérer le changement, comme le dit si bien le manifeste Wake up ! Oui François Leclerc, nous allons devoir « nous habituer à penser autrement, à briser le carcan de normes d’une grande indigence et de conservatismes rétrogrades ». Mais la pensée doit se poursuivre par l’action.

 

 

« Des promesses n’engageant que ceux à qui elles sont faites »

 

article de François Leclerc du 7 juillet 2011, invité dans le blog de Paul Jorion.

 

source :

 

http://www.pauljorion.com/blog/?p=25904

 

 

 

fracois-leclerc.jpgLa catastrophe rampante de Fukushima a désormais acquis dans les esprits un statut équivalent à celui de Tchernobyl, il y a vingt-cinq ans. Bien que son scénario soit différent, et que le pire ait été miraculeusement évité dans les tous premiers jours, ce nouveau désastre suscite désormais une profonde réticence à l’égard de l’électro-nucléaire, en dépit de la résilience d’un complexe industriel nucléaire installé au cœur du pouvoir politique.

 

 

 

Mais Fukushima n’a pas fini de dispenser ses leçons, bien que disparu de l’actualité. En premier lieu, parce que Tepco, son opérateur, n’est toujours pas parvenu à reprendre en main la situation à la centrale, qui reste profondément instable et incertaine. En second, parce que les conséquences de la catastrophe se sont désormais propagées sur quatre échelles.

 

 

 

D’abord celle de la centrale elle-même, toujours sous soins palliatifs improvisés, aux installations dévastées et fragilisées, dont le cœur de trois cœurs de réacteurs a fait fusion et où sont stockés dans des conditions précaires d’importantes quantités de combustible. Résultat des attentions dont elle est entourée, Fukushima Daiichi a subi une sorte de mutation, devenue bouilloire a produire non plus de l’électricité mais des masses d’eau hautement contaminée. Sans visibilité sur la poursuite des opérations, de dangereux rebondissements sont toujours à redouter.

 

 

 

Ensuite celle de la région et de la ville de Fukushima, où les 300.000 habitants qui n’ont pas été évacués (80.000 habitants dans un rayon limité de 20 kms autour de la centrale l’ont été) découvrent les servitudes de la vie sous la menace rampante d’une contamination radioactive insidieuse parce qu’invisible, dont les mesures officielles sont sujettes à caution, faisant face aux dissimulations des autorités censées les protéger et leur porter assistance. Soupçon et inquiétude minent de manière permanente la population et impriment leur marque à la vie de centaines de milliers de japonais, qui craignent d’être dans l’avenir considérés comme des parias. Le dos au mur, les autorités ne peuvent se résoudre à ordonner de nouvelles mesures d’évacuation, qui prendraient la forme d’un exode.

 

 

 

Pour ne donner que deux exemples, l’accès aux égouts de la ville de Fukushima a dû être condamné, à la suite de relevés de la contamination des eaux usées, le revêtement des sols des cours d’école a dû être remplacé, les bâtiments scolaires nettoyés au jet d’eau à haute pression.

 

 

 

En troisième lieu, celle du pays tout entier, qui doit déjà faire face aux terribles conséquences du tsunami qui a ravagé des régions côtières entières et fait de leurs habitants des déplacés devenus des assistés ayant tout perdu, maison et travail, y compris les repères de leur vie. 23.000 morts et disparus sont enregistrés. Mais les conséquences de Fukushima vont bien au-delà de la bonne exécution de l’immense chantier de la reconstruction et mettent en question l’avenir du pays dans son ensemble, bouleversant son équation énergétique et impliquant sans attendre une diminution forcée de sa consommation et une reconversion ultérieure de sa production.

 

 

 

Dans l’immédiat, le gouvernement et les autorités régionales cherchent à autoriser la remise en route de nombreuses centrales mises à l’arrêt, et vont utiliser le classique simulacre des stress tests pour en justifier la décision auprès d’une opinion publique désormais sur le qui-vive. Seuls 19 réacteurs sur 54 fonctionnent actuellement, alors que l’apport du nucléaire est de 30% de la consommation.

 

 

 

(…)

 

Lire la suite de l’article sur le blog de Paul Jorion

 

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9 juillet 2011 6 09 /07 /juillet /2011 04:02
fukushima_without_say_goodbye_inside-copie-1.jpgLa catastrophe de Fukushima Daiichi a généré et génère encore de multiples peurs et angoisses dans la population, même dans le cas où elle n’est pas touchée directement par la pollution. Il y a de nombreuses façon de gérer ces ressentis : la plupart des gens évitent d’en parler pour ne pas y faire face ; d’autres affrontent la réalité en s’informant, en écrivant, en peignant ou en créant sur le sujet de Fukushima. Ainsi ce poème que m’a envoyé Leiza Nonim. Je le publie ici volontiers, accompagnés d’œuvres réalisées par le groupe d’artistes japonais Chim Pom.

« Without SAY GOOD BYE »(1)
 
 
 
 
Fukushima mon amour...
Tu me hantes sans recours
Dans des cauchemars suffocants
Pleins de larmes, de sueur, et de sang...

Soumis à une étrange sentence
L'Homme subit l'omnipotence
D'une épée de Damoclès au dessus de sa tête
Le feu nucléaire à sa porte, sournoisement l'inquiète...

Mais l'orgueilleux technophile
Idolâtre de sa science virile
Se rit de nos craintes effarées
Rien, dit-il, ne saurait libérer
Le Dieu nucléaire asservi pour toujours
Car il est enchaîné sans retour...

Pourtant une petite voix...
Voix de la conscience aux abois...
Me chuchote tout bas cette complainte cruelle
Que je chantonne comme un rituel
"Tchernobyl, Three Mile Island, Fukushima...
Un jour le désert s'étendra...
Jusqu'aux confins de la terre
Comme après une guerre...
Tchernobyl, Three Mile Island, Fukushima...
Un jour nous n'aurons plus de larmes, ici-bas,
Pour pleurer nos frères humains
Disparus dans une nuit sans fin...
Hiroshima, Nagasaki, Fukushima...
Un jour, demain ?..., l'apocalypse viendra..."

Fantasmes d'un peuple irrationnel et obscurantiste !
Raillent nos technocrates autistes...
"Selon les calculs de probabilité
De nos ordinateurs brevetés
Le risque est infinitésimal...
C'est consigné dans le procès-verbal !"
Dormez, dormez, braves gens...
L'Atome divin veille sur vos enfants
Par lui viendra le Salut !
Témoins déchus... rumeurs disparues...

Dans l'abolition de toute pensée délictueuse
Doucement s'endort la majorité silencieuse...
Bercée par le ronron bavard de ces écrans
Où défile sans arrêt le spectacle du Léviathan...
Soudain un rêve tourmenté l'éveille
L'angoisse la tire de son sommeil...
"Mais où donc nous emmènent-ils ?...
Vers quel néant ?... vers quel futur hostile ?..."

Le Nucléaire!!! enfer ou paradis...
C'est juste une question de Foi mon ami !
La Foi aveugle dans les modernes Prométhées
Qui nous promettent l'éternité du feu sacré...
Mais il y a de moins en moins de croyants semble-t-il...
Prêts à sacrifier pour une parcelle d'uranium une âme indocile

Demain nos cathédrales atomiques désertées
Resteront comme les témoins naufragés
D'une époque arrogante qui croyait triompher...
Et à l'hubris déchaîné...
 
 fukushima flower harmony inside
 
 
 
 
 
 
 

« Radiation-exposed flower harmony » (2)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
(1) Avant de quitter la zone, les artiste de Chim Pom ont laissé en souvenir un épouvantail dans un champ de riz, en masque et combinaison, en guise de mausolée aux héros inconnus de Fukushima. Cette installation porte pour nom « Without SAY GOOD BYE » : « Nous voulions rendre hommage aux travailleurs de la centrale. Tous les jours, les gens qui travaillent dans la centrale sont contaminés, Tepco ment, les Japonais sont en colère. On est en plein mensonge, personne ne croit à ce que dit le gouvernement. »
 
(2) Ce « monstre de Fukushima » représente les inquiétudes de l'artiste quant aux futures naissances d'enfants victimes de malformations au Japon. L'installation, intitulée « Radiation-exposed flower harmony », est censée tenir le temps de l'exposition. Elle devrait commencer à pourrir devant les spectateurs.
 
 
 
 
 
Photos des œuvres  « Radiation-exposed flower harmony » et « Without SAY GOOD BYE » : Julien Morello
 
 
 
 


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8 juillet 2011 5 08 /07 /juillet /2011 15:56

message from fukushimaEcoutez cet appel à l’aide d’habitants de Fukushima, grâce à un sous-titrage en français inclus dans la vidéo.

 

http://www.universalsubtitles.org/ja/videos/o9gtNtWoaqpZ/

(Choisir la langue du sous-titrage sous la vidéo)

 

 

Vous pouvez envoyer vos messages de soutien aux habitants de Fukushima à cette adresse :

mscrjp@gmail.com

 

Vous pouvez proposer un hébergement en France par l’intermédiaire de ce site :

http://www.couchsurfing.org/group.html?gid=39774

 

ou en envoyant un mail à ces adresses :

 

hebergements_Japon_2011@yahoogroupes.fr

   

philippe.denis38@wanadoo.fr  

 

 

Plus d'info :

http://fukushima.over-blog.fr/article-comment-venir-en-aide-aux-refugies-du-nucleaire-78846525.html

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8 juillet 2011 5 08 /07 /juillet /2011 02:20
MSCR.jpgUne lectrice de ce blog m’a contacté car elle cherche un moyen pour inviter des enfants de Fukushima cet été, pour leur éviter de vivre dans un milieu trop hostile. Elle commence son message par une histoire qui ressemble au début d’un conte. Puis elle explique, avec sa sensibilité, comment elle voit le présent et l’avenir de ces enfants.
 
Si vous vous sentez concerné comme elle, lisez son message, et voyez plus bas quelles solutions sont envisageables.

« Bonjour,
Je prendrai quelques paroles pour vous transmettre une phrase que j’ai entendue.
Après cette catastrophe tragique, un garçon de Fukushima, 3 ans, se chausse un matin tout seul ! Sa mère le regarde avec un grand étonnement, car il n’a jamais lassé ses chaussures tout seul. Il est trop petit pour ça !
Il prend son sac avec une attitude décisive et il est prêt à partir.
La mère l’interroge : « Où vas-tu mon petit ? »
Alors il lui répond : « Je vais chercher le coupable de ce tremblement de terre ! »

Que penser de cette histoire ?
Je dirais qu'un enfant de 3 ans raisonne mieux que nous et il a du courage, de l’audace et de la spontanéité.
Il est direct pour chercher la solution.
Il n’hésite point.
Il n’a même pas l’idée de l’intérêt économique, politique, médiatique et scientifique.
Spontanément il sait ce qu’il doit faire !
Qu’est-ce qu’il comprend vite !
Droit à l’essentiel.
Ces enfants tout neufs sont sensibles, mais hélas aussi sensibles à la radioactivité !

Ces enfants ne sont absolument pas coupables dans ces catastrophes humaines et ce sont eux qui prennent 10 voire même 20 fois plus de risques.
C’est vraiment injuste !
Ils respirent l’air à des niveaux de radiation extrêmement élevés en ce moment même !
En attendant des discussions politiques, économiques et administratives de toutes sortes de la part des adultes, ils vivent ces risques sans le savoir.
Ils ne crient pas pour leurs risques de cancers où malformations !

Qu’est ce qui est le plus important maintenant ?
Question de la Vie, vie de l’humain. S’il n’y a pas de respect pour la vie, nos vies, c’est évidemment que nos vies ne peuvent pas continuer.

Le problème le plus grave c’est que ces enfants vivent dans une zone de niveaux de radioactivité identique à celle de la zone interdite de Tchernobyl.

J’ai de l’espoir pour ces enfants, ces enfants de la catastrophe qui sont en train de grandir avec leur cœur plein d’eau !
Alors je cherche ce que je peux faire pour eux.

J’ai entendu, d’après l’expérience de Tchernobyl, si l’enfant peut quitter ne serait-ce qu’un mois des vacances de cette radiation, sa vitalité revient. »
 
 

Pour répondre à sa question, il se trouve que c’est vrai : des enfants vivant dans les régions contaminées de Tchernobyl sont accueillis chaque année en France par des familles d’accueil bénévoles. Et ces enfants en profitent pour retrouver de la vitalité et se décontaminer en mangeant de la nourriture saine (1).
 
Pour ce qui concerne les enfants japonais, il n’existe pas encore, à ma connaissance, d’association constituée, mais des personnes se sont spontanément portées volontaires pour faciliter les rencontres et les échanges.
 
L’une d’elle s’appelle Gérard Mannig, et je reproduis ici intégralement le message qu’il m’a transmis. Vous pouvez également consulter son blog.
 
Recherche familles d'accueil

Vous ne pouvez qu'être sensible au drame qui se déroule sous nos yeux au Japon. Notez que nous ne disons pas "Fukushima" mais bien "Japon" tant les limites géographiques de l'indicible reculent d'heure en heure. Mais cela, ce n'est évidemment pas les médias officiels qui nous l'enseignent.

Que vous souhaitiez participer à ce projet humanitaire ou non, merci de faire suivre ce courrier à qui vous jugez bon. Si vous avez en tête des destinataires souhaitables de ce courrier qui doivent être portés à notre connaissance,
contactez-nous!

L'heure est à l'action. La seule action concrète que nous puissions valablement faire, dans la mesure de nos possibilités, est d'organiser l'hébergement des Japonais qui nous en feraient la demande. Pour cela, il nous faudra, naturellement, des familles d'accueil. Quel que soit le pays.

L'urgence du moment est donc de faire appel aux bonnes volontés.
Nous demandons donc aux familles volontaires de se signaler à nous dès que possible.

Si vous voulez prêter votre toit:
et si vous voulez simplement déposer une offre d'hébergement
- envoyer votre offre à hebergements_Japon_2011@yahoogroupes.fr
si vous ne voulez qu'examiner les offres d'hébergement
Il existe un moteur de recherche depuis
et si vous souhaitez recevoir automatiquement toutes les offres/demandes d'hébergement par Mail :
- allez sur
et cliquez sur le bouton bleu intitulé " Rejoindre ce groupe"
- ou envoyez un mail vide à
hebergements_Japon_2011-subscribe@yahoogroupes.fr

Vous recevrez en retour la charte de ce groupe (règles d'auto-discipline) et quelques conseils d'écriture.

IMPORTANT :
Naturellement, il vous est possible de quitter ce groupe tout aussi facilement que vous y êtes entré(e). Voir
http://fr.groups.yahoo.com/group/hebergements_Japon_2011/


Vous n'avez aucune possibilité d'hébergement ?
Si vous pensez pouvoir aider d'une quelconque manière — je dis bien : quelconque — à la réalisation de ce projet, merci de nous contacter. Je pense prioritairement à des interprètes/traducteurs EN-JA ou FR-JA, bien sûr, mais il y aura tant à faire... Ce peut être (deux exemples parmi tant d'autres) aider à la recherche d'une salle de réception pour organiser une rencontre festive entre réfugiés (seuls et leurs hôtes) ou pratiquer du voiturage pour les véhiculer.

CONTACT
Autrement, nous sommes joignables:
- sur Skype : okinawa761
- sur MSN :gerard.mannig@hotmail.com (ne rien envoyer par mail à cette adresse)

Merci à l'avance de tout ce que vous ferez, même si cela se réduit à un échange d'emails ! Les petits ruisseaux...

 
Une autre personne se propose d’aider à l’accueil de Japonais en France, il s’agit de Philippe Denis, que vous pouvez contacter par mail (philippe.denis38 (a) wanadoo.fr) ou par téléphone (04 73 97 57 72).
Voici une copie de l’article qui lui a été consacré dans le site radioscoop :
 auvergnat-article-radioscoop.jpg

Par ailleurs, un autre site permet de s’inscrire sur une liste pour se proposer comme famille d’accueil, "Couchsurfing" :
 
Enfin, au Japon, des mères se sont organisées afin de sauver les enfants des radiations. Elles ont créé un site portail pour aider les parents qui souhaitent réduire les risques de contamination de leurs enfants. Ce site est en anglais ou en japonais, mais allez le visiter avec une traduction automatique, il vous donnera beaucoup d’informations sur ce que vivent les Japonais au jour d’aujourd’hui.
Les responsables de l’association « Moms to Save Children from Radiation » (MSCR) sont Hideko Wada, Yumiko Iijima, Yoshimi Takizawa et Makiko Ohgiya. Elles ont besoin de votre soutien. Vous pouvez les contacter en langue anglaise à cette adresse :
Le site du MSCR : http://mscr2011.jugem.jp/?eid=6
 
 

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7 juillet 2011 4 07 /07 /juillet /2011 17:43

nucleaire-tueUne action de protestation et de sensibilisation aura lieu lors du meeting Areva du 8 juillet prochain au stade de France, afin de dénoncer le financement de l’athlétisme français par AREVA, grand champion de la pollution radioactive. Le rendez-vous est fixé à 15h au bar La Rotonde, 2 place de la République 93400 Saint Ouen (Métro : Mairie de St Ouen). (1)

 

 

 

Halte au sponsoring d’AREVA

Alors que le réacteur n°3 de la centrale du Fukushima Daiichi, qui contenait du MOX (combustible à base d’uranium et de plutonium) produit par AREVA, se trouve toujours dans une situation alarmante et que plusieurs accidents nucléaires majeurs sont toujours en cours, l’entreprise poursuit son partenariat contre-nature avec la Fédération Française d’Athlétisme. Cette année encore, elle finance le meeting AREVA, aux frais du contribuable (2). Le Réseau « Sortir du nucléaire » dénonce le financement de l’athlétisme français par AREVA, et le partenariat qui lie la Fédération Française d’Athlétisme (FFA) et l’industriel, grand champion de la pollution radioactive. Partenariat par lequel AREVA tente de banaliser l’industrie nucléaire française.

 

areva-ce-qui-devait-arriver.jpgUn message tronqué et mensonger

AREVA justifie ce financement en se targuant de valeurs communes entre l’athlétisme et l’industrie nucléaire : « progrès continu, excellence, (…), enthousiasme, énergie ». Une éthique que le leader du nucléaire s’approprie un peu vite. AREVA déclare en outre s’attacher à ne financer que des sports non émetteurs de gaz à effet de serre, tels la voile ou l’athlétisme. AREVA en grand champion de la lutte contre le changement climatique ? On n’ose y croire.

En agissant de la sorte, l’industriel profite honteusement de l’image positive du sport : il faut rappeler qu’AREVA est responsable de contaminations irréversibles de l’homme et de son environnement, contaminations soigneusement passées sous silence. Plus soucieux de sa rentabilité que de santé publique, AREVA cherche à exporter à tout prix son EPR, alors même que les experts soulignent les différents défauts de sûreté et de sécurité. Et contrairement à ce qu’AREVA se plaît à clamer, l’industrie nucléaire génère une grande quantité de CO2 et est bien loin de son image « propre ». L’entreprise exploite des mines d’uranium au Niger, au mépris des populations locales et dans des conditions sanitaires insupportables. Il est donc bien difficile de trouver des valeurs similaires entre les activités d’AREVA et l’athlétisme.

 

ils se mox de nousUn sponsoring aux frais des Français

L’Etat français étant actionnaire à 93% de l’entreprise, les contribuables français financent donc directement cette campagne massive de désinformation : 20 millions d’euros rien que pour le budget du spot publicitaire !

Le Réseau « Sortir du nucléaire » dénonce cette gigantesque opération de désinformation aux frais du contribuable qui entache fortement l’image de l’athlétisme, et presse les dirigeants de la FFA à rompre tout lien avec AREVA.

 

 

 

(1) Sur place, les militants du réseau Sortir du nucléaire vous expliqueront la marche à suivre et vous distribueront du matériel. Ils ont besoin de vous pour être suffisamment nombreux pour informer les spectateurs et dénoncer ce partenariat scandaleux.

Contacts et informations : 
François Mativet : 0603922013 - lapining (a) free.fr 
Laura Hameaux : 0685230511 - laura.hameaux (a) sortirdunucleaire.fr

 

 (2) EDF a confirmé en juillet 2010 un retard de deux ans dans la construction du réacteur nucléaire EPR de Flamanville. L’entrée en service commercial de ce réacteur n’aura pas lieu avant 2014. Ce retard s’accompagne d’un surcoût d’au moins 2 milliards d’euros. L’EPR français coûtera donc au bas mot 5 milliards, au lieu des 3,3 milliards annoncés initialement. Par ailleurs, l’EPR en construction en Finlande accuse plus de 44 mois de retard pour un surcoût de 3 milliards, soit un doublement du coût prévu au départ. Au total, ce sont donc déjà 5 milliards d’euros de surcoût qui seront à la charge des contribuables français.

 

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6 juillet 2011 3 06 /07 /juillet /2011 23:34

Quatre mois, il aura fallu quatre mois pour anéantir les efforts du lobby nucléaire mondial qui souhaitait étouffer l’affaire. Les langues se délient, les réseaux sociaux se consolident, les blogs diffusent, les reportages se multiplient, des sites se créent, des mails honteux sont dévoilés, les journalistes s’affairent, les députés s’interrogent, les résultats d’analyses tombent…, la chape de plomb qui recouvrait l’information sur les dangers du nucléaire a fini par se fragiliser avec l’accident de Fukushima.

 

Il y a encore un mois, le sujet de Fukushima se perdait dans un désert médiatique, aujourd’hui il explose, c’est la profusion ! Pour preuve, vous trouverez plus bas une sélection d’articles édités ces derniers jours qui donnent des éclairages divers sur la situation actuelle au Japon.

 

Pour autant, la transparence n’est toujours pas de mise et il faudra du temps, beaucoup de temps avant de tout savoir, si jamais on sait tout un jour… car les infos à la source pourraient se tarir : par exemple, la webcam de weatheronline ne fonctionne plus.  Il faudra donc rester vigilant pour que l’information continue à être diffusée, sans censure, et spécialement avec cet outil fabuleux qu’est l’Internet. Car la catastrophe est toujours en cours, et le corium dont on ne parle plus aujourd’hui restera le sujet de préoccupation principal de Fukushima Daiichi, après celui de la catastrophe sanitaire en cours.

 

Cliquer sur les vignettes pour avoir accès aux articles complets (sites d'origines)

 

contamination radioactive des sols setendFukushima: "la contamination radioactive des sols s'étend"

(Enerzine, 6 juillet 2011)

Les alertes répétées de la Criirad (Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité), sur le périmètre trop restreint d'évacuation de la population nipponne suite à la catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima en mars dernier, semble se vérifier.

(...)

http://www.enerzine.com/2/12332+fukushima--la-contamination-radioactive-des-sols-setend+.html

 

peur sur la villeNucléaire : peur sur la ville de Fukushima

par Guillaume Duhamel (zegreenweb, 6 juillet 2011)

Bien que située à soixante kilomètres de la centrale nucléaire accidentée, la ville de Fukushima (Japon) présente désormais par endroits des taux de radioactivité plus de quatre fois supérieurs aux seuils autorisés.

(...)

http://www.zegreenweb.com/sinformer/energie/nucleaire-peur-sur-la-ville-de-fukushima,28091

 

greenpeace mesureFukushima. Des appels à évacuer la ville

(Le Télégramme, 6 juillet 2011)

Des associations appellent les autorités à évacuer les femmes enceintes et les enfants de la ville de Fukushima, située à 60 kilomètres de la centrale nucléaire accidentée.

(...)

http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/monde/fukushima-des-appels-a-evacuer-la-ville-06-07-2011-1361052.php

 

geigerRadiations : Fukushima se défend

par l’AFP (Le Figaro, 6 juillet 2011)

La ville de Fukushima a affirmé aujourd'hui que ses 300.000 habitants n'étaient pas menacés par les radiations provenant de la centrale nucléaire accidentée, malgré des appels à l'évacuation émanant d'associations locales.

(...)

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/07/06/97001-20110706FILWWW00379-radiations-fukushima-se-defend.php

 

huetFukushima : le mystère du césium dans la ville

par Sylvestre Huet (Sciences², 6 juillet 2011)

La gestion de la contamination radioactive au Japon pose de délicats problèmes d'information. Un exemple récent survenu dans la ville de Fukushima, à 60 km de la centrale nucléaire dévastée permet de le mesurer. Des acteurs sociaux conduits par des objectifs, convictions et intérêts divers voire divergents interfèrent avec une bonne information des citoyens.

(...)

http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2011/07/fukushima-le-myst%C3%A8re-du-c%C3%A9sium-dans-la-ville.html

 

épinards tuentNucléaire : au Japon, manger des épinards tue

par Benjamin Seze (Témoignage chrétien, 6 juillet 2011)

Manque d’électricité, radioactivité omniprésente… Près de quatre mois après l’accident de la centrale nucléaire, le quotidien des Japonais est bouleversé. Dans la préfecture de Fukushima et bien au delà.

(...)

http://www.temoignagechretien.fr/ARTICLES/International/Nucleaire-au-Japon-manger-des-epinards-tue/Default-3-2748.xhtml

 

enfants contaminésLes enfants de Fukushima contaminés par les rejets radioactifs

par Daphnée Leportois (leplus.nouvelobs, 4 juillet 2011)

Tout comme le nuage de Tchernobyl n'a pas interrompu son trajet aux frontières, le césium radioactif de Fukushima ne s'est arrêté ni à la surface de la terre ni aux lèvres des enfants : les légumes sont contaminés et ceux qui en ont ingéré aussi. Explications.

(...)

http://leplus.nouvelobs.com/contribution/164674;les-enfants-de-fukushima-contamines-par-les-rejets-radioactifs.html

 

ne pas oublier fukushimaNe pas oublier Fukushima : 40 000 enfants équipés de dosimètres

par Claude-Marie Vadrot (Politis, 4 juillet 2011)

Il ne faut pas oublier l’accident nucléaire de Fukushima. Ne pas oublier que les Japonais contaminés, de plus en plus nombreux, sont abandonnés à leur sort par leur gouvernement.

(...)

http://www.politis.fr/Ne-pas-oublier-Fukushima-40-000,14743.html

 

réfugiésFukushima: Tepco annonce de nouvelles indemnisations pour les réfugiés

par l’AFP (20 minutes, 5 juillet 2011)

Le gouvernement japonais a approuvé mardi une deuxième rallonge budgétaire, de 2.000 milliards de yens (17 milliards d'euros), pour aider les victimes de la catastrophe du 11 mars et la compagnie Tepco a annoncé de nouvelles indemnisations pour les réfugiés de Fukushima.

(...)

 

http://www.20minutes.fr/article/753187/fukushima-tepco-annonce-nouvelles-indemnisations-refugies

 

citizensideJapon : les restrictions de consommation électrique sont entrées en vigueur

(citizenside, 4 juillet 2011)

La catastrophe qui s'est produite au complexe nucléaire de la compagnie d'électricité nippone, TEPCO, à Fukushima n'en finit pas de produire ses effets sur une population aux nerfs par ailleurs déjà mis à rude épreuves. Dernier en date : l'entrée en vigueur de restrictions de consommation électrique qui, même si elles ne sont pas (pour l'instant) coercitives, font grincer pas mal de dents notamment du côté des usines et des commerces, gros consommateurs d'énergie comme chacun sait.

(...)

http://www.citizenside.com/fr/photos/politique/2011-07-04/39891/japon-les-restrictions-de-consommation-electrique-sont-entrees-en-vigueur.html

 

heros anonymeCatastrophe nucléaire : le héros anonyme de Fukushima

(Atlantico, 5 juillet 2011)

Plus de trois mois après la catastrophe, un premier bilan. Et des révélations sur le "héros anonyme" qui aurait évité une catastrophe bien pire encore en allant à l'encontre des ordres de Tepco, l'opérateur de Fukushima.

(...)

http://www.atlantico.fr/pepites/fukushima-bilan-nettoyage-nucleaire-reacteur-pollution-135453.html

 

grande bretagne nucleaire fukushima insideAprès Fukushima, Londres a joué le VRP pour l'industrie nucléaire

par Sylvain Biville (Rue89, 4 juillet 2011)

Areva et EDF ont été étroitement associés à une campagne de communication visant à minimiser les risques de la catastrophe nucléaire au Japon. Plusieurs élus réclament la démission du ministre britannique de l'Energie et du Changement climatique.

(...)

http://www.rue89.com/blog-londres/2011/07/04/apres-fukushima-londres-a-joue-le-vrp-pour-lindustrie-nucleaire-212095

 

reproduction-d-un-mailFukushima : le gouvernement britannique a-t-il voulu minimiser ?

par Franck Lefebvre-Billiez (TF1 news, 5 juillet 2011)

La révélation du contenu de mails échangés entre un membre du ministère britannique du Commerce et de hauts responsables de l'industrie nucléaire, au début de la crise de Fukushima, fait polémique au Royaume-Uni. Des élus vont jusqu'à réclamer la démission du ministre de l'Energie.

(...)

http://lci.tf1.fr/monde/europe/2011-06/fukushima-le-gouvernement-britannique-a-t-il-voulu-minimiser-6562713.html

 

webcam tepcoFukushima: l'action Tepco bondit de 20%, paris sur la survie de la compagnie

par l’AFP (Romandie, 4 juillet 2011)

L'action de l'exploitant de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, Tokyo Electric Power (Tepco), a bondi lundi de 19,81%, terminant la séance à 393 yens à la Bourse de Tokyo, des investisseurs pariant sur la survie de la compagnie malgré ses difficultés.

(...)

http://www.romandie.com/news/n/_Fukushima_l_action_Tepco_bondit_de_20_paris_sur_la_survie_de_la_compagnie040720110807.asp

 

test resistanceLes centrales nucléaires japonaises vont subir des "tests de résistance"

par l’AFP (Le Monde, 6 juillet 2011)

Le Japon va procéder à des "tests de résistance" sur l'ensemble de ses centrales nucléaires pour vérifier à nouveau leur sûreté après l'accident de Fukushima, a annoncé mercredi le ministre de l'économie, Banri Kaieda, cité par les agences de presse Jiji et Kyodo.

(...)

http://www.lemonde.fr/japon/article/2011/07/06/les-centrales-nucleaires-japonaises-vont-subir-des-tests-de-resistance_1545256_1492975.html

 

110614 19Assemblage des structures destinées à couvrir trois réacteurs à Fukushima

(Japon infos, 6 juillet 2011)

Des sections des structures destinées à contenir les matières radioactives libérées par les réacteurs endommagés de la centrale nucléaire de Fukushima commencent à arriver sur le site.

(...)

http://www.japoninfos.com/assemblage-des-structures-destinees-a-couvrir-trois-reacteurs-a-fukushima.html

 

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5 juillet 2011 2 05 /07 /juillet /2011 12:35
Jan Beranek fait partie d’une équipe de militants de Greenpeace et enquête sur les retombées de la catastrophe nucléaire de Fukushima. Dans cette vidéo, diffusée à l'origine sur le média russe RT News, il explique que les Japonais sont encouragés à retourner à leurs vies normales, inconscients des dangers auxquels ils ont à faire face dans la zone contaminée.
 
Cette vidéo est en langue anglaise, voici un résumé de l'intervention en français : 
« Personnellement, je trouve cela très inquiétant, car d'une part vous voyez les autorités japonaises obliger les gens et la société à revenir à une activité normale, et d’autre part, dans le même temps, il y a des niveaux toujours très élevés de rayonnement dus à la contamination du sol, et aussi potentiellement dans la nourriture ", a déclaré le militant. "C'est tout simplement incroyable, car à ces niveaux d'exposition, cela pose évidemment un risque pour la vie et la santé de la population. Si vous tracez un parallèle avec la catastrophe de Tchernobyl, les Soviétiques avaient décidé d'évacuer tous les habitants de l'endroit où le rayonnement est trois ou quatre fois plus faible que ce que nous voyons dans la ville de Fukushima aujourd'hui ", a ajouté Jan Beranek, qui a personnellement visité la région de Tchernobyl après la catastrophe de 1986.
 
« Greenpeace fait pression sur le gouvernement japonais pour recueillir et fournir plus d'informations sur la contamination, en plus de faire son travail de manière indépendante, dit-il. Nous avons effectivement forcé le gouvernement, par exemple, à étendre la surveillance de la mer. Et nous avons appris aussi que le gouvernement était en train de réviser au moins quelques-unes des mesures de protection pour les enfants, ce qui est évidemment une bonne nouvelle. Pourtant, le gouvernement est trop lent et fait trop peu par rapport à l’importance de la situation ».
Le militant espère que les conséquences de la catastrophe de Fukushima conduiront le Japon et les autres nations à changer leur position sur l'énergie nucléaire et à l'éliminer progressivement. Un tel changement s’est déjà produit en Allemagne, en Italie et en Suisse.
       
 
« L'énergie nucléaire, nous l'avons vu, est intrinsèquement dangereux. Il y a toujours une combinaison imprévisible de catastrophe naturelle, de défaillance technologique et d’erreur humaine qui peut aboutir à une situation où un réacteur devient hors de contrôle très rapidement. C'est une question de quelques heures avant que la débâcle complète n’arrive. Il est dangereux de prendre les paris et continuer avec le nucléaire ».

 

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5 juillet 2011 2 05 /07 /juillet /2011 02:08

aret vaVoici un extrait d’un article récent d’Ariane Walter, romancière, qui dénonce l’indécence d'Areva  qui organise le 8 juillet 2011 au stade de France le « meeting Areva », rendez-vous sportif où de grands champions d’athlétisme mondiaux vont supporter l’entreprise.

 

 

Il est de bon ton, quand on est une grosse boîte, de donner dans l'évènementiel et de dépenser des fortunes, qui seront payées par les clients, pour donner de son activité une image reluisante.

 

Ainsi Areva qui a le chic pour faire des pubs de dessin animé avec de petits personnages, de petites maisons, de petites rivières comme dans un Lego de chambre d'enfant a choisi le sport et le stade de France pour clamer aux actionnaires qu’elle est une boîte saine qui mérite leur intérêt.

Aussi saine, certes, que certains sports de haut niveau, on n'en doute pas.

Quand on sait quelle est la réalité du commerce de l'atome, ce que l'on découvre tous les jours, à savoir ce qu'on nous cachait , que les centrales "pissent " constamment des déchets dans l'eau et dans l'air et qu'après tout le monde vit avec ça et que les cancers qui augmentent, ma foi, on essaie de les soigner, c'est la vie, tout le monde meurt, alors un peu plus tôt un peu plus tard....Quand on sait, parce que les langues se délient, à quel point ces grosses bêtes sont fragiles avec leurs tuyaux , leurs robinets, leurs fuites, leurs incidents, leur personnel mal formé et peu payé, leur personnel compétent et au chômage car trop cher...Quand on a sous les yeux tout un pays merveilleux qui sombre, le Nord du japon, en attendant le Sud, avec ces enfants qui ont leur dosimètre comme d'autres leurs étoiles, ces familles arrachées à leurs terres ancestrales, ces troupeaux agonisant dans de beuglements d’agonie, cet avenir qui n'en est plus un, ces messages de Japonais qui se multiplient et qui supplient tous les hommes de la planète de les aider à faire pression sur leur gouvernement, à prendre en compte leurs angoisses de bétail abandonné...

A-t-on vraiment envie de célébrer autour d'un stade, la gloire d'une énergie mortifère ?

A-t-on le courage, sous la bannière d'Areva qui vend du MOX, le combustible le plus dangereux qui soit, qui s'apprêtait même à en livrer à Fukushima, lors de ses explosions les plus violentes, de se réunir, d'applaudir, de croire en un monde parfait, alors que l’entreprise même qui organise la fête ici, ailleurs organise les cimetières du futur ?

Je m’adresse aux sportifs, engagés et grassement payés, je l'espère, qui participeront. Portez au moins un brassard de deuil puisque vous courez sous les couleurs de ceux qui donnent la mort, puisque votre talent, les années et les années que vous avez passées à devenir les meilleurs, sont achetés aujourd'hui par ceux qui se font les champions de ce marché.

Je m’adresse au public. Qu'allez-vous donner de l’argent à cette firme qui prétextant une plus grand fiabilité que d’autres est absolument incapable, à l'heure actuelle à Fukushima, de traiter de l'eau irradiée. Ah ! Les champions de l’atome ! Ils ne sont pas seuls, il faut le reconnaître. Ils sont avec Kurion et Tepco. On est rassurés. Pas un jour sans qu'un tuyau ne pète, sans qu'un robinet fermé soit ouvert, sans qu’un filtre qui doit tenir un mois fonde en 5 heures, sans que l’océan ne soit traversé de fleuves de rejets mortels. Aurez-vous cette réalité en tête quand pénétrerez dans le stade loué par Areva ?

(…)

 

Lire la suite de l’article d’Ariane Walter ici

http://www.lepost.fr/article/2011/06/30/2537801_meeting-d-areva-au-stade-de-france-pendant-que-fukushima-creve-a-petits-feux.html

 

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Dossier sur le rejet des eaux contaminées dans le Pacifique

« Fukushima - Rejets dans le Pacifique : clarification et mise en perspective »

Une analyse critique des données concernant les rejets des eaux radioactives de la centrale de Fukushima Daiichi initiés en août 2023, dossier réalisé par la CRIIRAD qui tente de répondre à ces questions : Quels sont les principaux défis auquel est confronté l’exploitant de la centrale ? Quels sont les éléments radioactifs rejetés dans le Pacifique ? Les produits issus de la pêche sont-ils contaminés ? Est-il légitime de banaliser le rejet d’éléments radioactifs, notamment du tritium, dans le milieu aquatique ? Qu’en est-t-il en France ?

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